Pour commencer par le campement, je propose d'aborder le "ya koi dedans ?"
Le Campement est vide (sauf ZB) et dans ce cas il se prend arrivant dessus sans combattre.
Il peut être occupé par :
- Une unité de piétons (sauf alliés, babars et chars à faux - notons que la règle précise par ailleurs que les éléphants et les chars à faux sont des montés mais bon...),
- Des suivants mais dont les figurines sont fixées solidairement avec le campement et ne pourront donc pas sortir,
- Des suivants qui sont sur un socle de la même taille que des psiloï (et ne sont donc pas comptés dans la limite des 12 socles, sont solides pour le mouvement et rapides pour le combat).
Dans ce dernier cas, la règle prévoit qu'ils puissent quitter - définitivement ou pas - le campement pour aller se bastonner comme une unité normale avec leur force monstrueuse de +2 / 0.
Pour l'anecdote, la règle mentionne que dans de très rares cas cela s'est produit et d'où la raison de cette micro règle pourrie...
Pour l'anecdote sur l'anecdote, c'est intervenu lors d'une bataille de la deuxième guerre punique mais il faudrait que je cherche parce que je ne sais plus laquelle. Une en Sicile je crois mais ma mémoire....
En bref : le campement est occupé, il se "défend" ; il n'est pas occupé, il ne se défend pas et se laisse piller telle une victime tétanisée face à son bourreau... Et si jamais le défenseur arrivait plus tard à reprendre l'emplacement, le +2 qu'il avait avant le pillage n'existe plus parce que le camp a été pillé/détruit.
Si le camp est défendu, un combat s'applique.
- Défendu par une unité normale, le combat est "normal" avec le bonus de +2 pour le défenseur du camp même lorsque le combat se fait à "son" tour de jeu et qu'il est alors "attaquant" puisque joueur en phase. Si cet élément occupant le camp est contraint de le quitter ce camp et que l'opposant prend la place, le pillage commence de suite.
- Défendu par des suivants, même chose sauf le potentiel des suivants est relativement faible (pourri donc) et qu'il sont tués au double ou à +1 et doivent reculer en cas d'égalité face à des éléments solides.
Dans le cas où les suivants occupant le camp sont sur une plaquette distincte, la plaquette sort du camp et voilà. Si les suivants sont "illustrés" par des figurines solidaires du socle, ils inaugurent la notion de dommage collatéral et on n'en parle plus.
Du coup, j'espère avoir répondu à tes questions parce que la décomposition de tes catégories me semblent "inutilement" complexe et, surtout, tu sembles vouloir appliquer les résultats "suivants" même aux unités régulières occupant un camp alors que je pense qu'elles subissent les résultats habituels qui les concernent.
Et bien sur, un attaquant qui se prendrait un double dans la tronche pourra ressentir le désespoir du Cyclope après sa rencontre avec Ulysse et crier en réponse à la question "qui t'a collé un pieu dans le gueule ?" : OUDEIS ! OUDEIS !
.... ce qui sera plus crédible s'il s'agit d'un auxiliaire grec.. mais mort.