Test de Marengo, de Command post games, avec Stéphane aka Welnin.
Comme son nom l'indique, il porte sur la victoire à l'arraché remportée par Bonaparte en juin 1800 sur l'armée autrichienne de von Mélas, lors de la campagne d'Italie.
Victoire à l'arraché car la bataille est restée indécise jusqu'à l'arrivée de Desaix qui fait pencher la balance du côté français. Il y perdra la vie d'ailleurs.
Le jeu est bien fichu, le matériel de qualité avec une carte très belle faite dans un matériaux qui rappelle les tapis de souris.
Les règles sont courtes (8 pages), simples, claires et élégantes. 2 bémols cependant, mais mineurs : l'absence de compteur de tour (compensé facilement par l'utilisation de dés) et les chaînettes qui servent à mesurer les distances car peu pratiques ; du coup, ça devient aussi un jeu de gentlemen à ne pas pratiquer avec un pénible.
Il se commande sur le site du fabricant dans la rubrique Waterloo, là :
http://www.commandpostgames.comIl y a plusieurs options de finition.
Stéphane a joué les autrichiens. Il a décidé de faire tourner mon flanc droit par une grosse partie de son armée et de faire avancer le reste droit devant pour me repousser.
De mon côté l'idée était de céder du terrain, d'attendre l'arrivée de Bonaparte et Murat voire de Desaix avant de monter au combat mais aussi de profiter de toute opportunité pour frapper.
L'opportunité s'est présentée rapidement sur mon aile gauche puisque là se trouvait un petit corps ennemi isolé du reste de l'armée. J'ai lancé Victor à l'attaque en me disant que ça irait vite et que ça ralentirait le reste de l'armée adverse. Ben non ... ce fut long, trèèèès long et Stéphane a poursuivi son avance.
Mieux, son contournement a fini par arriver.
Pendant que Victor était à la peine sur mon aile gauche, j'ai percé le centre ennemi avec la cavalerie et la garde consulaire.
Victoire pensais-je alors ! victoire !
L'arrivée de Desaix ne pouvait donc que la consolider.
Oui ... ben non encore une fois. Car Stéphane, avec ses troupes arrivant sur mon aile droite, a commencé à reprendre du poil de la bête. Il a annihilé une unité isolée, a pulvérisé la garde consulaire, désorganisé 2 corps et malgré un changement de front opéré rapidement par mes troupes, est parvenu à jeter sur mes arrières 2 de ses unités.
Du coup, la victoire a décidé de plier bagages et de rentrer chez elle au chaud.
Au vu des pertes importantes de chaque côté, ce fut un match nul.
Elle est pas belle ma percée ? :
Bon, à la fin, c'est plus tendu ... :